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Ateliers d'étude du Shôbôgenzô avec Yoko Orimo
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Ateliers d'étude du Shôbôgenzô avec Yoko Orimo
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27 octobre 2012

Genjôkôan guide de travail

現成公案 [GENJÔKÔAN]

LE KÔAN QUI SE REALISE COMME PRESENCE

 

Voici les questions de Yoko Orimo sur ce texte du Shôbôgenzô.

Elles ont été traitées lors des 3 séances (20/10/12, 17 et 24/11/12) au Dojo Zen de Paris.

Les comptes-rendus de ces trois séances figurent sur le blog.

 

 Ce message existe ici en fichier docx : Genjokoan_guide_de_travail

 et en fichier pdf : Genjokoan_guide_de_travail

« Le kôan qui se réalise comme présence » est un véritable discours de l’Éveil et annonce déjà, en toile de fond, tous les grands thèmes qui seront développés par la suite dans l’ensemble du recueil. Classé le premier texte de l’Ancienne édition, le « Genjôkôan » peut être considéré en quelque sorte comme la préface du Shôbôgenzô. Il fut rédigé vers le 15 du huitième mois de l’an 1233 au monastère Kôshôji à Kyôto, et offert à Yôkôshû, disciple laïc de la province de Chinzei. Il ne fit jamais l’objet d’une instruction collective. 

Questions
  1. Quelle est la visée doctrinale de cette proposition : « Où un côté s’éclaire, l’autre reste sombre » [ippô wo shôsuru toki ha 一方を証するときは ippô ha kurashi 一方はくらし] ?
  2. Expliquez le sens de l’énoncé suivant : « Lorsque la multitude des éveillés [shobutsu 諸仏]  est réellement la multitude des éveillés, aucun d’eux n’a à percevoir qu’il est de la multitude des éveillés. »
  3. « Apprendre la Voie de l’Éveillé [butsudô 仏道], c’est s’apprendre soi-même [jiko 自己]. S’apprendre soi-même, c’est s’oublier soi-même. S’oublier soi-même, c’est se laisser attester [shô 証] par les dix mille existants [banpô 万法]. Se laisser attester par les dix mille existants, c’est se laisser dépouiller [datsuraku 脱落] de son corps et de son cœur ainsi que du corps et du cœur de l’autre. » En vous appuyant sur votre propre expérience, commentez ce célébrissime passage du « Genjôkôan ». 
  4. « Tant que la Loi [hô 法] n’atteint pas encore sa plénitude dans le corps et le cœur, on la trouve déjà suffisante. Si la Loi imprègne le corps et le cœur, on y trouve quelque manque. » Explicitez le sens de l’énoncé, puis trouvez au début du texte une autre phrase qui délivre le même enseignement.

   

Kanjis à apprendre

現成 [genjô], 見成 [kenjô], 公案 [kôan],  仏法 [buppô], 仏道 [butsudô], 修行 [shugyô]

 

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