Film en DVD "Une fleur éclôt, le monde se lève"
Une fleur éclôt, et le monde se lève
華開世界起
Kekai sekaiki
En mars 2011 un film franco-japonais a été réalisé sous le titre « Une fleur éclôt, et le monde se lève ». Ce bon mot que maître Dôgen cite et commente tout au long du Shôbôgenzô, est en fait le dernier vers du poème de Prajnâtâra le 27e patriarche indien qui était le maître de Bodhidharma. Le film a été réalisé par Satoshi Kôju et Pierre Bouchilloux avec la participation de :
– Kazuo Morimoto, professeur honoraire de l'Université de Tokyô,
– Tatsuo Ikeda, peintre japonais d'avant-garde,
– Hugues Naas, moine zen français de la Gendronnière,
– Yoko Orimo, traductrice et interprète du Shôbôgenzô,
– Jean-Pierre Faure, abbé du monastère zen Kanshô-ji en Dordogne.
Ce n'est pas un film sur le zen mais un film qui pratique le zazen.
Vous en trouvez ici un extrait :
"Une fleur éclôt, et le monde se lève ." Teaser - YouTube
Ce film est sorti en DVD, celui-ci est en vente à la Boutique Zen de Paris au prix de 20 € :
175 Rue de Tolbiac 75013 Paris tél 01 45 88 24 09 métro Tolbiac.
ouvert du mardi au samedi sans interruption de 10h30 à 19h.
site : http://www.boutiquezen.com/f_entreprise.asp
Quelques photos :
1. Le titre tapé par Yoko Orimo.
« Le beau titre du film est tiré du poème d'adieu du 27ème patriarche indien Prajnâtâra, qui était le maître de Bodhidharma, le 28ème patriarche indien et le 1er patriarche chinois ayant transmis le zen en Chine au début du VIe siècle de notre ère. C'est au moment même de la mort du patriarche qu'une fleur éclôt, et le monde se lève, entre en résonance. Le vers de Prajnâtâra évoque ainsi à la fois la beauté et la fragilité du monde dans l'unité contradictoire de la naissance et de la mort. » (Yoko Orimo, Comment je vois le film " une fleur éclôt et le monde se lève", dans le livret qui se trouve à l'intérieur de la pochette du DVD).
2. Une fleur.
3. Lecture d'un extrait du Genjôkôan :
« Apprendre la Voie de l’Éveillé, c’est s’apprendre soi-même.
S’apprendre soi-même, c’est s’oublier soi-même.
S’oublier soi-même, c’est se laisser attester par les dix mille existants.
Se laisser attester par les dix mille existants, c’est se laisser dépouiller de son corps et de son cœur ainsi que du corps et du cœur de l’autre. »
4. La soupe est versée dans le bol que tend le moine.
5. Couture du kesa (la robe de l'Éveillé).